De la feuille de parchemin au cahier d'écolier (première partie)

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Publié le: 03/01/2021

Auteur: Bernard Caillens

Enfants de Caramany, tous formés par l'école publique et laïque, nous aurions peut-être tendance à penser que la rencontre des Carmagnols avec la lecture, l'écriture et le calcul remontent à l'époque de Jules Ferry et à ses célèbres lois de 1881 et 1882.

Pour la plupart d'entre eux, ce fut le cas, mais les écrits parvenus jusqu'à nous montrent que la réalité est un peu plus complexe. Ils mettent aussi en évidence la correspondance entre le niveau social et la maîtrise de l'écrit.

L'écrit longtemps privilège des clercs

Pour rencontrer dans les textes les premiers Carmagnols sachant écrire, il faut quand même faire un grand saut dans l'Histoire jusqu’au milieu du XIII ème siècle. La communauté de Caramany a déjà son curé et son seigneur Huguet de Caramany. Il est peu probable que l'éducation des garçons de la petite noblesse, à cette époque, comporte l'étude des lettres. Pourtant, la famille De Caramany a eu accès à ce savoir. Deux de ses membres sont devenus frères du Temple. L'un Guillaume de Caramany à la commanderie du Mas Deu qui était la commanderie majeure pour le Roussillon, l'autre Bérenger de Caramany à la Maison du Temple de Perpignan. Ils apparaissent dans des actes, pour Guillaume, le 1er mai 1249, pour Bérenger le 18 octobre 1247 en tant que témoins assistant le commandeur. Et il est dit qu'ils signent à la fin de l'acte.¹

A peine quelques années plus tard, c'est un document retranscrit dans l'ouvrage de référence, l'Histoire du Languedoc, qui nous livre le nom du curé. En 1259, le puissant seigneur Bérenger del Viver (du Vivier) souhaite apaiser le conflit en cours avec l’archevêque de Narbonne et lui reconnaît le droit de percevoir la dîme sur le territoire de Sainte Marie de Felluns. Pour cela, il fait rédiger un acte par Pierre Réal, curé de Caramany.

De 1259 à 1655, première année du plus ancien registre paroissial actuellement retrouvé, il y a un grand vide dans lequel on peut penser que lecture et écriture restent le privilège du curé et du seigneur et apparaissent ainsi comme un élément de pouvoir sur le peuple.

Les registres paroissiaux

Le prêtre Guillaume Lafille a été nommé curé de Caramaing le 1er janvier 1655 et a tenu le registre jusqu'à son décès, au village en 1692.

Tout au long de son sacerdoce, les actes ne comportent que sa signature précédée de la traditionnelle formule « en foi de ce me suis signé ».

Mais un détail est à remarquer. Suite à la visite de son évêque Nicolas d'Alet en février 1668², il rajoute pendant quelque temps « Le parrain et la marraine nont scu signer. » Cette évolution qui ne peut qu'être la conséquence d'une remarque de Monseigneur montre que dans d'autres paroisses la signature des actes était possible, ce qui indique l'existence de personnes sachant écrire.

Soit il n'y en a pas à Caramaing, ce qui est fort probable, soit notre bon recteur formé à l'ancienne n'en voit pas l'utilité car, dès le mois de juin, il oublie la formule et reprend la rédaction de ses actes comme avant le passage de l'évêque.

Mais la première signature d'un laïc sur le registre paroissial n'est pas loin. En 1692, Jean Chaluleau curé de Trilla, originaire du petit village de Fourtou, proche de Bugarach, succède à Guillaume Lafille. Il va être en quelque sorte à l'origine d'une tradition, puisque ses successeurs feront de même, celle d'amener avec lui des membres de sa famille, frères, sœurs, neveux et nièces qu'il a fait bénéficier de son savoir.

Et c'est, dès l’arrivée de ce nouveau curé, que le 31 juillet apparaît à côté de sa signature, celle d'Antoine Chaluleau, apparemment un neveu, qui signe comme parrain dans l'acte de baptême d'Anne Laforgue. D'ailleurs, Jean Chaluleau termine son acte par la phrase suivante « Le parrain a signé , la marraine a dit ne scavoir » appliquant en cela les nouvelles directives qui vont s'instaurer peu à peu.

Il faut noter, car ce n'est pas anodin, qu'Antoine Chaluleau va épouser trois ans plus tard Marguerite, la fille du "baile" ³ Gaspar Géli récemment décédé et qu'il va devenir "baile" à son tour ; ce titre lui est attribué dans un acte en 1697, le seigneur, à l'époque c'est le comte Charles de Clermont, ayant certainement compris l'intérêt d'avoir un représentant qui a reçu une instruction élémentaire.

C'est aussi en 1697 que Monsieur le curé signale pour la première fois la présence de clercs⁴, c'est à dire de jeunes étudiants en apprentissage comme on dirait maintenant pour devenir éventuellement prêtre. Le 5 juillet, il mentionne un certain Jean Guilhautou qui ne sait pas (encore) signer et qui ne réapparaît pas, et le 7 août Martin Larrieu qualifié d'escolier, qui lui sait signer. Le premier n'est peut-être pas originaire de Caramany, ce nom de famille n'apparaissant qu'à cette unique occasion, le second doit avoir un lien de parenté avec Jean Larrieu alors chirurgien du village et originaire de Trévillach.

On trouve la deuxième signature d'un laïc le 28 février 1700. L'acte de baptême de la petite Anne Faure comporte pas moins de trois signatures : Contier, curé, Gabriel Vigou, clerc de la paroisse, et pour la première fois JF Chauvet.(voir ci-contre)

Avec Jean-François Chauvet, la famille Chauvet fait son entrée dans l'histoire de Caramany et va y occuper une place centrale jusque dans les années 1840.

Jean-François Chauvet est né à Latour de France ; il est fils d'un maître-cordonnier mais a sûrement été formé par son oncle Bernard, maitre-chirurgien, puisqu'il vient à Caramany prendre la suite de Jean Larrieu décédé en 1698. Il s'établit au village et s'y marie dès le 10 mai 1701 avec Marie Faure.

Le tournant des années 1700

En 1700, si l'on excepte les petits "escoliers" de passage⁵, il y a au moins trois personnes que l'on peut qualifier de lettrés: le curé Charles Fabre, le "baile" Antoine Chaluleau et le chirurgien Jean-François Chauvet. Et l'on peut remarquer qu' ils viennent tous les trois de l'extérieur et qu'ils sont issus du clergé ou d'une classe socialement plus aisée que l'on va bientôt appeler les notables.

A partir de là, les choses vont s'accélérer et, une fois de plus, les registres seront les témoins de cette évolution et de la volonté touchante de certains Carmagnols qui apprennent à faire leurs initiales plutôt qu'une croix bien austère affublée de la mention "marque de ….."

Désormais, chaque acte de mariage comportera des témoins qui signent ou font leur marque.

Charles Fabre fera donc appel au chirurgien bien sûr mais aussi à ses propres neveux Jean-François, Charles ou Pierre qui ont de belles signatures. Mais dès 1701, des Carmagnols, cette fois-ci de souche font des efforts. Apparaissent ainsi, le 6 mars la signature de Jean Joulia, c'est donc peut-être le premier Carmagnol sachant écrire son nom, et le 19 octobre, les paraphes que l'on imagine tracées avec beaucoup de peine par Benoît Calvet, Joseph Calvet et Michel Planel, qui va devenir, avec Jean Joulia, un témoin plus ou mois attitré.

En 1704 , on découvre la belle signature de Germain Rolland, en 1705, celle plus malhabile du sieur Pierre Chauvet : c'est le père de Jean-François venu habiter à Caramaing après le décès de son épouse.

En 1721 s'ajoute à la liste le sieur Étienne Chauvet, fils de Jean-François qui signe, à 18 ans, son premier acte, suivi par Mathieu Joulia en 1723 alors que Jean Pujol, François Foussat, Pierre Foussat, Jean Laporte et Pierre Bertran dessinent leurs initiales et que Joseph Foussat sait écrire son nom en 1724.

Dans ce siècle qui va être qualifié des Lumières, quelques Carmagnols à leur modeste place ont-ils compris l'importance de l'instruction ? C'est une question que l'on peut se poser car, dans un acte de mariage daté du 25 septembre 1713, apparaît le nom d' un "régent" ⁶ Jean Authier. Sa signature qui revient dans le registre en 1714 puis en 1729 est bien affirmée, preuve d'une bonne technique d'écriture. Mais quel a été son rôle exact et qui étaient ses élèves, aucun document ne permet d’avancer de piste. Petite anecdote amusante : en 1731 le curé Cuguilliere, qui n'a pas pourtant une mauvaise orthographe, lui donne le titre de « metre decolle ».

Les signatures de dames ou plutôt de demoiselles.

Il faut être honnête, elles sont peu nombreuses dans les registres paroissiaux comme plus tard dans les registres d'état-civil. Elles attestent comme pour les hommes d'un niveau social élevé, noblesse tout d'abord, petite (ou grande) bourgeoisie ensuite. C'est toujours le nom de jeune fille qui est employé dans les actes, même après le mariage. Il sera donc précédé de la qualité de demoiselle.

On rencontre la première signature féminine le 7 août 1708 mais elle n'est pas carmagnole. Il s'agit de celle de demoiselle Anne Deniort, venue de "Perpinian", participer en tant que marraine au baptême de Jean Chauvet, fils du sieur Jean-François Chauvet et de Marie Faure. Elle est certainement membre de la famille Deniort ou De Niort, originaire du pays de Sault dont une branche ⁷ fut seigneur de Caramaing et une autre seigneur de Bélesta avant la Révolution. Notre brave curé est si peu habitué à voir une dame signer qu'il en oublie de la citer : « le parrain s'est signé avec moy ».

Il faut poursuivre jusqu'au 25 janvier 1724 pour découvrir la deuxième signature, cette fois ci bien carmagnole. Jean Estèbe et Thérèse Rives ont choisi pour leur fils Charles un parrain et une marraine qui sortent de l'ordinaire. Il est vrai que Jean est "pasteur" du troupeau de Monsieur de Caramaing, ce qui lui vaut d'avoir sa profession mentionnée sur l'acte. Ont donc accepté d'être parrain Charles Denègre, officier dans les troupes du Roy, habitant à Caudiès, et marraine demoiselle Suzanne de Rouger de Trilha, fille de feu noble Joseph de Rouger et demoiselle Catherine de Barri, seigneurs de Caramaing.⁸

La situation à la Révolution

Même avec la présence du régent Authier dans la première moitié du siècle et celle d'un deuxième régent Antoine Sirven mentionné dans des actes à partir de 1786, la situation reste sensiblement la même jusqu'à la Révolution^.9

L'écrit reste le privilège de la famille seigneuriale, des prêtres et de ceux qui n’appartiennent pas à la classe paysanne : les quelques commerçants, les chirurgiens et la famille dominante, les Chauvet, dont les membres, comme on l'a vu, ont droit au titre de sieur et de demoiselle.

Au début des années 1760, le curé Pierre Cuguillière met souvent à contribution comme témoin Charles Chauvet, un des petits-fils de Jean-François, fils d'Etienne, auquel s'ajoutent Pierre Jaubail qui est le receveur des fermes du Roy¹⁰ et un certain André Lauriol.

Le curé Antoine Cuguillère¹¹ officie de 1763 à 1785. Dès son arrivée il fera plutôt signé Mr Vaisse comme il le nomme, puis à partir de 1765, Jean-Baptiste Chauvet, frère de Charles.

Leurs signatures toutes bien calibrées, toujours à la même place remplissent des pages entières. Arrive en 1769 l'écriture hésitante de Géli, parfois transformée en Jeli ou Gély, en 1770 celle de Vassal, employé des fermes du Roy et en 1772 celle bien maîtrisée de Pierre Olivier, le nouveau receveur des dites fermes en poste à Caramaing.

Ces témoins fidèles disparaissent un peu des registres après l'arrivée en 1785 de Jean Damien Montferrand à la cure de la paroisse. Il va perturber pendant plus de trente ans la vie du village et devenir un ennemi implacable de la famille Chauvet.

Il n'avait d'ailleurs pas besoin de la solliciter puisqu’il a disposé pendant plusieurs années de deux étudiants, Jean Bedos fils, vraisemblablement d'origine carmagnole et Jean Chavanette fils, venu sûrement de l’extérieur et qui ira jusqu'à la prêtrise.  Signaient aussi à l'occasion le jeune Jean-Pierre Barrière, fils du tailleur d'habits et tailleur lui-même, Jean Gély et Cyr Vaysse, fils de Jean et lui aussi chirurgien, François Vaysse et Pierre Calvet. De nouvelles signatures apparaissent à cette époque, Jacques Roger, commerçant et son oncle Pierre, Jean Canavy meunier, Marti Joulia, Pierre Sali.

Comme preuve que l'instruction s'est développée, il faut remarquer un mariage le 13 février 1787 avec six signatures et s'arrêter sur un acte de baptême qui en comporte, en plus de celle du curé, neuf, ce qui est tout à fait exceptionnel. Comme on peut s'y attendre, ce dernier concerne la famille Chauvet. Nous sommes le 10 août 1789 et, loin des tumultes de la capitale, on baptise Léon Bernard, fils du sieur Charles Chauvet, commerçant et de demoiselle Eléonore Elisabeth Lapasset. Ont signé le père, la mère, fille du sieur Lapasset procureur de la ville de Limoux, le parrain Bernard Fabre, oncle et déjà parrain du père, la marraine, sa fille, Catherine Fabre, tous deux également membres de la bourgeoisie de Limoux, Valentin Matschnigg, beau frère du grand-père¹² et des invités non identifiés Saunier, Roques, Camps et Bouty Cadet.

Le rôle primordial de Joseph Grand.

On ne peut évoquer la période révolutionnaire à Caramany dominée par le conflit entre la famille Chauvet et le curé Montferrand sans parler d'un autre personnage qui a joué un rôle central : c'est Joseph Grand. Et pourtant il n'est pas Carmagnol.

Natif et habitant à Ansignan dont il deviendra officier public puis maire, Joseph Grand qui n'est ni clerc ni bourgeois a reçu une solide instruction qui va lui être fort utile en cette période trouble. Son père Jean Grand est qualifié dans son acte de décès, en 1789, de greffier d'Ansignan et autres lieux. La famille Grand met donc ses compétences au service des communautés villageoises et certainement des particuliers. La Révolution arrivant avec son lot de réformes, Joseph va rédiger dès 1790 les délibérations des communes, puisque c'est comme cela qu'il faut les appeler désormais, d'Ansignan, Caramany, Lansac et Trilla mais aussi les actes de l'état-civil, nouvellement institué en 1792 par l'Assemblée Législative. Il est donc itinérant et ne manque pas de travail, preuve que dans nos villages les personnes lettrées ne sont pas nombreuses.

D'ailleurs, il proposait ses services avant même la Révolution. A Caramaing, on trouve sa signature dès 1774 dans le registre paroissial. Il est donc tout à fait probable que le curé Cuguillère lui demande de venir parapher les registres lorsqu'il est de passage au village^.13

En 1790, il passe du statut de greffier à celui de secrétaire greffier, terme officiel employé dans le décret du 14 décembre 1789. Après avoir épaulé les maires qui se succèdent à une allure très rapide après la création des municipalités, il se retire à Ansignan où il décéde en 1819, à 63 ans. Au cours de sa vie bien remplie, il aura appliqué avec dévouement et esprit de service, les lois générées par les changements de régime, puisqu'il aura accompagné ses contemporains à travers la monarchie absolue, la monarchie constitutionnelle, la République, l'Empire et la Restauration. 

(à suivre)

Notes :

1. Ces actes en latin ont été recopiés par Rodrigue Tetron, avec une synthèse en catalan dans Diplomatari del Mas Deu, ouvrage en 5 volumes.
2.  Nicolas Pavillon, né en 1597 à Paris, évêque d'Alet de 1639 à 1677. Malgré l'état des voies de communication à cette époque, les registres attestent que les évêques se déplaçaient beaucoup.
3.  Le baile est le représentant du seigneur, l'administrateur de ses biens sur place. Jean Chaluleau écrit baille qui doit correspondre à la prononciation utilisée et qui rappelle le mot bailli en Français.
4.  Est clerc celui qui a reçu la tonsure conférée par l'évêque généralement lors d'une tournée pastorale. C'est le passage obligé vers l'ordination. Le clerc n'est pas autorisé à célébrer le saint Sacrifice ni à distribuer les sacrements. Il peut recevoir les ordres mineurs, donc être promu lecteur ou acolyte, c'est à dire qu'il s'occupera des cierges, de l'encensoir, du vin et de l'eau, et servira les ordres majeurs, diacres et prêtres à l'autel.
5.  En 1667, le curé Lafille avait signalé que le jeune François Fabre, décédé le 29 mars à 25 ans, était son élève, sans utiliser le mot de clerc.
6.  Régent vient de magister regens, le maître qui enseigne. N'oublions pas que en langue d'Oc, nous avons gardé ce terme puisque instituteur se dit toujours "regent" (prononcer réginn)
7.  Relire dans la rubrique Histoire, Caramany et ses seigneurs – 2ème partie 2017
8.  Le curé Molinat qui est resté peu de temps à Caramany a écrit Rouger vraisemblablement en fonction de la prononciation. On trouve plutôt dans les actes Roger ou Rogé.
9.  Contrairement à ce que l'on peut lire dans le chapitre L'école une préoccupation mineure dans la revue D'Ille et d'ailleurs, page 25, il y a eu des régents avant et après la révolution et des instituteurs avant 1833.
10. Relire dans la rubrique Histoire l'article Une brigade des fermes du Roy à Caramany 2013
11. Antoine Cuguillère a succédé à Pierre Cuguillière. Même avec un i de différence, il n'est pas impossible qu'ils soient parents.
12.  Originaire de Carinthie et de l'ancien diocèse de Lavatt, Valentin Matschnigg est venu habiter Caramany vers 1766. Il s'est marié avec Jeanne Chauvet en 1781, a été comptable de la commune et y est décédé à 66 ans le 12 floréal an XII. Une partie de la Carinthie constitue actuellement le land le plus méridional de l'Autriche limitrophe de l'Italie ; l'autre partie, peut-être celle dont sont originaires les Matschnigg est en Slovénie.
13.  Les pages bien remplies avec des signatures toutes semblables (graphisme et encre) montrent que les curés rédigeaient leurs actes en mentionnant des témoins, peut-être pas si témoins que ça puisqu'ils passaient de temps et temps et signaient d'un coup une dizaine d'actes voire plus.

Sources :

• registres paroissiaux - Archives départementales des PO, consultables en mode numérique
• registres d'état-civil- Archives départementales des PO, consultables en mode numérique
• archives du Temple - Diplomatari del Mas Deu– vol III, Pagès Editors, Barcelona/Lleida, juin 2010
• Histoire du Languedoc volume VII de Dom Vic et Dom Vaissette
• D'Ille et d'ailleurs n°2 Avril 1986
• Wikipédia pour les informations sur la Carinthie.

Photos:

miniature: 1791-signature de Jean Damien Montferrand qui a précisé curé de Caramaing.

1/ 1668-signature du curé Lafille à laquelle il a ajouté la phrase sur le parrain et la marraine.

2/1700- première signature de Jean-François Chauvet devenu chirurgien du village.

3/1701-les premières initiales écrites par des Carmagnols

4/ 1724- Sur l'acte de baptême de Charles Estèbe, on distingue la signature de noble demoiselle  Suzanne de Trilla.

5/ 1789-acte de baptême de Léon Bernard Chauvet

6/ 1792-signature de Joseph Grand à la suite des marques de la municipalité.

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