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Les Carmagnols et la santé
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- Publié le: 22/09/2023
- Auteur: Bernard Caillens
Durant de longs siècles, pour faire face à la maladie 1, nos ancêtres ne pouvaient avoir recours qu'aux bienfaits de certaines plantes, dont les pouvoirs se transmettaient de génération en génération et … à la prière, un recours évident puisque depuis l'Antiquité, la maladie et la guérison étaient perçues comme œuvres divines.
L' Église qui régissait leur vie, de la naissance à la mort, leur proposait un grand nombre de saints protecteurs que l'on invoquait en cas de nécessité au moyen d'offrandes et de processions. Posséder la relique d'un saint était la protection ultime, à défaut il fallait au moins détenir sa statue.
Et les Carmagnols n'étaient pas en reste sur ce plan là. Placée sous la protection de Saint Roch, certainement depuis la Grande Peste de 1348 qui avait anéanti la moitié de la population, la communauté a aussi essayé de s'attirer les bonnes grâces de Saint Étienne, dont elle détient depuis le XVIIe siècle une relique 2, de Saint Laurent dont la statue taillée dans une souche d'arbre date de la même époque, plus tard de Saint Sébastien et de Sainte Catherine mais aussi de Saint François de Padoue 3.
Quelques définitions :
Les médecins ont toujours représenté une élite. Rarissime au Moyen-Age, leur profession se développe grâce aux progrès de la Renaissance. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, après avoir suivi les cours du Collège, ils entrent à l'Université où ils suivent en latin un enseignement en partie hérité de l'Antiquité. Autant dire qu'ils sont fort peu nombreux et réservent leur science aux habitants des villes.
Dans les campagnes, les premiers à pratiquer les entailles et saignées étaient les barbiers, qui manipulaient contrairement aux médecins des instruments tranchants.
Peu à peu, pour corriger les enseignements uniquement livresques de l'Université, se développent des chaires d'anatomie, de chirurgie et de pharmacie. Ces nouvelles découvertes feront apparaître alors les chirurgiens, qui ne sont pas considérés comme médecins, puisque non issus de l'Université, mais comme des praticiens ayant acquis leur savoir par l’apprentissage et l'expérience. Ils remplaceront les barbiers qui ne s'occuperont désormais que de la barbe et des cheveux, et seront parfois appelés chirurgiens-opérateurs. A la veille de la Révolution, la France compte 25 000 chirurgiens, c'est dix fois plus que les médecins. Ils soignent les maux externes : fractures, blessures, abcès, rages de dents et pratiquent bien sûr la saignée. Avec les idées nouvelles, leur profession sera plus réglementée et ils deviendront des officiers de santé.
Le corps médical sera exclusivement masculin mais une place sera réservée aux femmes dans le domaine de l’accouchement. Bien longtemps, la femme sage, c'est ainsi qu'on l’appelait au départ, n'a pas de statut officiel ; il faut juste qu'elle inspire confiance et qu'elle ait l'expérience de la maternité, c'est en tout cas vrai pour toutes celles que j'ai pu recenser. Ensuite, c'est vraisemblablement en côtoyant une consœur plus ancienne qu'elle acquiert les connaissances et les gestes de base. Au XVIIe siècle, il y a obligation d'une sage-femme par paroisse et l’Église exige alors des garanties religieuses et morales, car elle est essentiellement là pour veiller à ce que les jeunes âmes ne soient pas perdues. Si elle doute de la force du nouveau-né, de sa capacité à vivre au moins jusqu'au lendemain pour le baptême, elle devra pratiquer l’ondoiement et donc connaître les gestes et formules à prononcer pour faire entrer l'enfant dans la famille chrétienne. C'est ce à quoi elle s'engage lors d'un serment public, prononcé dans l'église devant toutes les femmes de la paroisse.
Les métiers de santé à Caramaing à travers les registres.
Le curé Guilhaume Lafilhe, en charge de la paroisse de 1655 à 1692 n'est pas très enclin à fournir des détails dans ses actes, tous rédigés selon les mêmes formules. En 37 ans de vie pastorale, il ne mentionnera qu'une fois la présence au village d'un tisserand et d'un maçon et deux fois celle d'un tailleur, jamais celle d'une sage-femme et d'un barbier. Par contre, il notera systématiquement la profession de chirurgien dans tous les actes concernant Jean Larrieu, qu'il soit dans une position de père, de marié ou tout simplement de parrain. Et il ne manquera pas de citer la présence dans son église d'un médecin : le 5 mars 1681, « Raphaël Larrieu, docteur en médecine de la ville d'Ilhe » devient le parrain de Françoise Larrieu, la fille du mestre-chirurgien de Caramaing .(Dommage que le lien de parenté entre le père et le parrain ne soit pas précisé). 4
A défaut de précisions, les écrits du curé Lafilhe confirment d'une part qu'avec 300 habitants environ vers 1650, le village était trop peu peuplé pour avoir l'honneur d'abriter un médecin ou un apothicaire et d'autre part nous renseignent sur sa vision des différentes classes sociales de la communauté. Tout en haut la famille seigneuriale, du moins lorsqu'elle résidait au château, dont les noms sont précédés de la qualité de Noble, ensuite le curé qui a droit au qualificatif de Maître, parfois même de Messire. Suivent les mentions de Sieur apparemment réservées à ceux qui ont acquis par la maîtrise de la lecture et de l'écriture un certain niveau intellectuel. Le chirurgien y a droit ainsi que les bourgeois ou les marchands, comme la famille Chauvet après 1700. Viennent après les artisans nécessaires à la vie économique du village, dont la profession suivra le nom de famille, une sorte de coutume honorifique pas tellement utilisée par l'abbé Lafilhe comme nous l'avons vu, mais plutôt par tous ses successeurs. En bas de la pyramide on trouve tous ceux liés à l'activité agricole complètement passée sous silence. Est-ce dû au fait qu'ils sont largement majoritaires et que l'on considérait inutile de surcharger les actes ? Pourtant dans cette classe paysanne existent aussi des échelons : le laboureur, propriétaire de ses terres, n'a pas le même statut que le berger (parfois cité dans les registres s'il travaille pour Monsieur de Caramaing), ou que le chevrier ; enfin au dernier rang figure le brassier qui loue ses bras pour faire vivre sa famille.
L'importance sociale du chirurgien est donc clairement démontrée ; il n'en va pas de même pour les sages-femmes. A partir de 1692, avec le curé Jean Chaluleau, elles apparaîtront sur les registres uniquement lorsqu'elles seront dans l'obligation d'ondoyer le nouveau-né en danger de mort.
Quant aux barbiers, leur profession n'a laissé de traces qu'au XIXe siècle : Jean Gély Comte en 1804, Jean-Pierre Lacoste en 1805, Jean Caillens Didon en 1885, Pierre Bedos au recensement de 1886, Baptiste Gély-Fort à celui de 1891 et 1896, enfin Benjamin Delonca, cultivateur et barbier en 1901 et 1906. Soit il n'y en avait pas avant, soit cette activité était considérée comme un travail d'appoint ne donnant pas à son titulaire la considération d'un artisan.
Les chirurgiens
Jean Larrieu apparaît sur le registre paroissial en 1657 comme parrain de Jean, fils de Ramon Joullia et Guilhelme Bedos avec le titre de chirurgien de Trévillach. Peut-être avait-il dans la paroisse de la famille ou tout simplement des clients ? Il est probable que cela lui ait donné envie de s'installer à Caramaing et il est même possible de fixer la date de son installation.
Il semble proche de la famille Bedos puisque le 23 janvier 1659, il devient parrain de Jean fils d'autre Jean Bedos et Jeanne Surre. Il est toujours chirurgien de Trévillach; mais quelques semaines après, le 20 mars, il est présent pour le baptême de Marie, fille de Pierrot Bedos et Catherine Brie avec le titre de chirurgien de Caramaing. Sauf erreur de notre bon curé, ce qui est peu probable car c'est pratiquement la seule profession à laquelle il portait de l'attention, Jean Larrieu et son épouse Françoise Grieu, un patronyme répandu à Trévillach, sont devenus Carmagnols en février ou mars 1659. Il serait ainsi le premier chirurgien du village.
Le 7 avril 1661, il fait baptiser une fille, Isabel. Le parrain Jean Larrieu dit Petit et la marraine Isabel Grieu sont de Trévillach, ce qui ne laisse aucun doute sur l'origine du couple.
Un autre baptême se déroule le 4 novembre 1663. Le choix du parrain et de la marraine montre à la fois l'importance sociale du chef de famille et le fait qu'il offre ses services dans plusieurs villages alentour. En effet, la petite Anne sera placée sous la protection de Jean de Niort, fils de Monsieur de Bélesta (autrement dit du seigneur du lieu) et de Anne de Niort, fille dudit Sire.
Les fillettes auront quatre frères et sœurs : Jean en 1665, Jeanne en 1667, Marie en 1669 et Anne en 1671. Après le décès de son épouse le 11 juin 1674, Jean Larrieu se remarie le 14 février 1676 avec Marguerite Sos, de Prats de Sournia, dont il aura au moins huit enfants, de 1677 à 1693.
A partir de l'année 1679, il est désigné comme mestre-chirurgien, titre repris plusieurs fois par le curé de Bélesta.
Il décède, après une vie bien remplie le 17 juin 1698, à l'age de 66 ans.
De toute évidence, la paroisse ne restera pas sans praticien. Son successeur arrive de Latour, c'est le jeune Jean-François Chauvct. Né en 1670, fils d'un maître-cordonnier, il a été formé par son oncle paternel Bernard Chauvet. Latour étant pourvu, Jean François Chauvet saisit l'opportunité du décès de Jean Larrieu pour s'installer à Caramaing où il va faire souche. Le 18 avril 1699, le curé Chaluleau confirme qu'il « demeure dans le présent lieu » et le fait qu'il soit déjà sollicité par la famille Alquier pour être parrain montre qu'il ne vient pas d'arriver.
Il se marie le 10 mai 1701 avec la Carmagnole Marie Faure qui lui donnera six enfants parmi lesquels Étienne, né en 1703 qui lui succédera à partir de 1729, année de son décès. Par son mariage avec Demoiselle Françoise Barthélémi, Étienne contribuera à l’ascension sociale de la famille qui va devenir la plus puissante du village mais aussi l'une des plus riches du futur canton de Latour. Au baptême de son fils Jean-Baptiste seront présents « Monsieur Barthélémi, receveur des fermes du Roy au bureau de Sournia, (grand-père et parrain),Monsieur Claude de Chambon, ancien capitaine au régiment d'Artois et Monsieur Baptiste Mazères, bourgeois dudit lieu ». Les fils d’Étienne Jean-Baptiste et Charles Angel ne prendront pas sa suite, mais deviendront marchand ou négociant, termes utilisés pour indiquer également une position sociale élevée que les années de la Révolution vont encore conforter. 5
Ayant droit au titre de mestre dès 1735, Étienne Chauvet décède le 19 novembre 1759 à 55 ans.
Son successeur sera Jean Vaysse. Originaire du Vivier, il s'était marié le 24 novembre 1751 à Pézilla de Conflent avec Isabeau Pous. De toute évidence, le couple s'installe à Caramaing dès le décès d’Étienne Chauvet, puisque Maître Pierre Cuguillière, qui orthographie Baiche (ce qui nous donne une idée de la prononciation en vigueur), baptise leur fille Jeanne Marie dès le 22 juin 1760. Elle aura d'ailleurs pour parrain Jean-Baptiste Chauvet, preuve du lien professionnel qui rapproche les deux familles. D'autres enfants suivront : Jean Magloire en 1761, Marianne Raymonde en 1764, François en 1766 et à nouveau François en 1773. Le parrain de ce dernier sera son frère Cyr Vaysse, certainement l'aîné qui a vu le jour avant l'installation de la famille à Caramaing.
Cette présence est importante car non seulement c'est lui qui va prendre la relève de son père mais il va aussi jouer durant plusieurs année un rôle politique important.
A l'âge de 25 ans, Cyr Vaysse se marie le 20 août 1782 à Caudiès de Fenouillèdes avec Jeanne Monique Faure, fille d'avocat, et le curé le qualifie de maître-chirurgien. Ils auront six enfants, le premier Jean-François Pascal en 1785, la dernière Marguerite en 1806. Il est difficile de dire quand il a succédé à son père. La dernière mention en tant que parrain de Jean Vaysse remonte à 1778 mais on ne trouve aucune trace de son acte de décès, qui a donc dû se produire entre 1778 et 1782. Quoi qu'il en soit, Cyr Vaysse est bien le chirurgien du village avant et après la Révolution, avec toutefois une période d'absence bien mystérieuse. Dans l'article, les années en 1, nous apprenions que le 20 mars 1791, il démissionne de sa charge de procureur car, signalait le compte-rendu de séance, il était « absent de la commune depuis quelque temps ».
Or, le registre d'état-civil nous révèle que le 25 janvier 1792 est né Michel, fils du Sieur Bonaventure Ramonet, chirurgien, et de Jeanne Vidal « habitans de Caramaing ». Il est peu probable que le village puisse avoir deux chirurgiens en même temps, d'ailleurs Cyr Vaysse dont les actes et les écrits montrent que c'est un homme de caractère, ne l'aurait sûrement pas permis. Une meilleure connaissance des heureux parents de Michel permet d'entrevoir une solution. C'est un jeune couple qui s'est marié le 22 mars 1791 à Vinça d'où est originaire le mari. Jeanne Vidal, elle, est originaire de Bélesta et c'est la fille de Marie Anne Chauvet, une sœur de Jean-Baptiste, notable du village et conseiller général, mais aussi la marraine de Charles, en passe de devenir maire. Tout porte donc à croire qu'en l'absence du chirurgien local, la famille Chauvet ait proposé à Bonaventure Ramonet, par ailleurs fils du maire de Vinça, de commencer sa carrière par une sorte de remplacement sur Caramaing. Ce que confirme toute absence d'autre mention sur le registre d'état civil et la naissance d'autres enfants à Vinça en l'an IV, puis en l'an VII de la République. Cela expliquerait la présence de ce jeune chirurgien au village, mais pas l'absence relativement longue de Cyr Vaysse. Son nom disparaît du registre d'état-civil de mai 1790 où il est parrain d'un enfant « né de père et mère inconnus », au 11 pluviôse an III (30 janvier 1795), date à laquelle il déclare la naissance de sa fille Rose. Si l'on écarte la maladie pour laquelle il serait probablement resté chez lui, les obligations militaires pour lesquelles son âge, 38 ans environ, paraît bien trop élevé, la formation pour le nouveau corps des officiers de santé dans lequel il doit être intégré mais qui n'avait pas encore été créé en 1791 et 1792, il reste les ennuis judiciaires que la formule très évasive d' « absent de la commune » ne permet pas d'exclure. 6
Les officiers de santé
Le corps des officiers de santé sera créé par les décrets du 28 juin et 8 juillet 1793. Son ambition généreuse de permettre à tous, en particulier dans les campagnes d'accéder à des soins, même par des non médecins sera recadrée par la loi du 10 mars 1803 qui précisera qu'il s'agit d’un "second ordre", le premier étant celui des médecins et des chirurgiens. Les candidats devront prouver leurs connaissance devant un jury. Certains actes leur seront interdits tout comme l'exercice hors de leur département d'origine.
Afin de se mettre en règle les chirurgiens de l'Ancien Régime se baptisèrent donc officier de santé. Ce fut donc le cas de Cyr Vaysse auquel ce titre est attribué pour la première fois, en tout cas sur le registre, le 11 pluviôse de l'an III, soit le 30 janvier 1795.
Sa carrière sera relativement longue, il décède le 18 janvier 1840 à plus de 80 ans. Comme pour les Chauvet, les grands bouleversements de la Révolution vont lui permettre d'accroître son influence dans la communauté. Dès la formation de la première municipalité, il est élu procureur de la commune, charge dont il ne s'acquitte qu'un an, comme nous l'avons vu au chapitre précédent. Il réapparaît ensuite comme agent municipal faisant fonction d' officier public du mois de frimaire de l'an IV jusqu'au mois de floréal de l'an VI, soit de décembre 1795 à juin 1798.
Il deviendra enfin maire en 1803 et restera à la tête du Conseil municipal dix ans, c'est l'une des périodes les plus longues effectuées par un premier magistrat à cette époque. Il devra affronter le terrible curé Montferrand. « N'ayant pas toujours la bonne attitude », c'est la formule élégante et polie donnée au Préfet par son prédécesseur Charles Chauvet, et donc certainement assez autoritaire, il est aussi en conflit avec certains de ses conseillers dès la première année, en particulier avec François Bedos, premier maire. Le fils de ce dernier l'accusera même en 1809 de cacher des déserteurs. Devenant un problème pour les autorités, il finira par démissionner en 1813.
Son passage sur les registres se repère tout de suite par une écriture aux traits épais, peu appliquée qui demande beaucoup d'efforts pour être déchiffrée.
Après sa disparition, les registres restent muets sur la présence d'un officier de santé à Caramaing. Il faut arriver jusqu'en l'année 1856 pour constater le décès de Thérèse, âgée de huit mois, fille de François Casteil et de Thérèse Cabestany. Les époux sont originaires de Pia où ils se sont mariés le 17 mai 1855, le marié étant élève en chirurgie. Il porte le titre d'officier de santé l'année suivante. Caramany sera donc son premier poste, ce qui montre que la place était vacante. Naîtront au village Marie-Catherine en 1857 et François en 1862. La famille trouvera un autre village d'accueil avant 1866 car elle ne figure pas sur le recensement effectué à cette date.
François Casteil fermera définitivement la liste des chirurgiens-officiers de santé.
(à suivre)
Notes:
- Relire dans la rubrique anecdotes 1831 Une épidémie de variole à Caramany fait avancer la médecine -2012, page 4 et Maladies, accidents, tragédies n'épargnaient pas nos ancêtres-2020, page 2
- La statue reliquaire de Saint Étienne est visible au dessus des fonts baptismaux.
- Saint-Sébastien est invoqué également contre la peste, Saint Laurent contre les brûlures, Sainte Catherine protège tout comme saint Étienne les enfants ; leur présence répond à la forte mortalité infantile que connaissaient autrefois les familles.
- Fait remarquable : Françoise Larrieu aura aussi le médecin d'Ilhe comme témoin de son mariage. C'est le curé Fabre qui notera le 18 janvier 1702, la présence à la cérémonie de Raphaël de Lamic, montrant ainsi que les liens entre professionnels de santé se sont maintenus.
- La famille Chauvet est présente dans de nombreux textes des rubriques Histoire et anecdotes de ce site.
- Il faut noter qu'en 1795, le maire Charles Chauvet emploie le mot d'absences pour évoquer dans un courrier, les mois d'incarcération du terrible curé Montferrand.
Sources: Les sources seront indiquées à la fin de l'article.
Photos:
miniature: Signature de Jean François Chauvet sur un acte de baptême en date du 8 mai 1701 où il assiste en tant que témoin.
1: Statue de Saint Etienne que l'on peut voir dans les fonts baptismaux. La "relique" se trouve dans le petit médaillon au pied de la statue.
2: Jean Larrieu est témoin à un mariage en l'église de Bélesta le 14 août 1692.
3: L'imposante entrée de la maison Chauvet. Par qui a t-elle été construite? Etienne qui s'est élevé socialement par son mariage ou ses fils Jean-Baptiste et Charles qui se sont lancés dans le commerce?
4: Le 2 mai 1786, on trouve à la fin de l'acte de mariage de Pierre Vergès et d'Elisabeth Maussan, la signature de Cyr Vaysse, chirurgien aux côtés de celles de Charles Chauvet fils, marchand, du tailleur Jean-Pierre Barrière et François Vaisse. L'acte est rédigé par le curé Montferrand.
- Précédent : Les Carmagnols et la santé (deuxième partie)
- Suivant : Se vêtir à Caramany avant 1900 - 2ème partie